En développant des partenariats prestigieux sur les cinq continents avec les plus grands acteurs du numérique, Inria cultive les talents et la recherche partenariale.
Institut résolument européen et ouvert à l'international, Inria accueille dans ses équipes-projets des chercheurs de plus de 100 nationalités différentes et compte plus de la moitié de chercheurs étrangers. En 2016, l'institut a renforcé sa stratégie collaborative internationale en soutenant 23 nouvelles équipes associées (soient 90 en tout), notamment en Europe, et en accueillant de nombreux chercheurs reconnus mondialement comme Fredo Durant (MIT), Kim Larsen (CISS), Marcelo Wanderley (McGill) et Miguel Anjos (École Polytechnique de Montréal).
En Europe.
Avec six nouvelles bourses Starting Grant (jeune chercheur), une
Consolidator Grant (chercheur confirmé), et deux
Proof of Concept, Inria confirme ses résultats exceptionnels à l'ERC (Conseil européen de la recherche).
Par ailleurs, le principe d'équipes associées a été élargi à l'Europe, donnant naissance à plusieurs collaborations comme l'équipe
Links entre le centre Inria Lille – Nord Europe et Oxford.
Inria développe des collaborations de long terme avec des établissements internationaux de premier ordre : à l'occasion du 70e anniversaire du CWI (Centrum Wiskunde & Informatica) à Amsterdam, un
Inria International Lab (IIL) a été mis en place entre les deux instituts.
L'accord entre la Wolfgang Pauli Institute (WPI) et Inria a, lui, marqué le renforcement d'une coopération franco-autrichienne qui favorisera l'interdisciplinarité.
Engagé dans la création d'une véritable politique européenne en matière de cybersécurité, Inria est
membre fondateur de l'ECSO (European Cyber Security Organisation), association s'inscrivant dans le cadre du programme de recherche et d'innovation européen Horizon 2020. Au sein de ce programme, Inria assure la coordination de projets européens comme
le consortium STAMP, qui ambitionne de rendre la méthodologie DevOps de développement logiciel plus sûre pour les entreprises européennes, et
le projet Nextleap, qui, au sein d'une équipe pluridisciplinaire, bâtit les protocoles de sécurité de demain pour les applications de messagerie et d'identité.
En Amérique du Nord.
Inria est au cœur de la Silicon Valley, notamment avec ses 15 équipes associées à l'UC Berkeley, à Stanford University et à l'University of Southern California. L'institut a organisé, les 8 et 9 juin derniers,
le 6e workshop Inria@SIliconValley (BIS'2016) au centre de recherche de Paris, dont une journée de conférence Internationale (Digital for Health), organisée dans le cadre de Futur en Seine. Un deuxième workshop intitulé « Next-Generation Internet of Things » a été co-organisé avec l'University of Southern California (Los Angeles) les 31 mars et 1er avril.
Inria@SiliconValley comptait quatre Inria International Chairs en 2016 :
Victor Vianu (UC San Diego),
John Cany (Berkeley),
Mathieu Desbrun (CalTech) et
Deb Agarwal (Lawrence Berkeley Lab), et a également soutenu le séjour de
deux post-doctorants, Nina Miolane et Ziran Zhang, respectivement reçus à Stanford et Berkeley.
L'institut accompagne le transfert des résultats et des compétences vers les entreprises, mais veille aussi à leur implantation dans un marché mondial :
cinq start-up Inria ont ainsi été sélectionnées par le programme NETVA 2016. Porté par les services scientifiques et technologiques des ambassades de France aux États-Unis et au Canada, NETVA aide les entrepreneurs dans leur recherche de contacts et d'outils nécessaires à la pénétration du marché nord-américain.
En Amérique du Sud.
Plaçant au cœur de ses recherches les enjeux sociétaux contemporains, notamment les réflexions autour du changement climatique, Inria a pu développer son savoir-faire en Argentine au travers du projet de Thomas Watteyne, « Save the peaches », qui travaille sur la prédiction des phénomènes de gel en agriculture fruitière. Il fait partie des huit projets régionaux
STIC AmSud soutenus par l'institut pour l'année 2016.
Inria a soutenu 11 équipes associées cofinancées par le Brésil, 5 projets STIC-AmSud et 1 projet MATH-AmSud avec ses partenaires. Confirmant un maillage international fort, le projet européen
HPC4E (High Performance Computing for Energy) appuyé par Inria a également intégré le Brésil en son sein.
Le Centre d'Excellence internationale (CEI)
Inria Chile a poursuivi, en 2016, la définition d'une stratégie forte de transfert et d'innovation industriels à fort impact, grâce à l'intégration de différentes technologies développées par ses équipes-projets. Inria Chile a ainsi participé à deux centres de transfert de technologies au Chili, Hubtec et KnowHub, en collaboration avec les universités et organismes locaux comme le Centre d'Innovation UC Anacleto Angelini. De
nombreux projets ont été portés cette année, dont le Tsunami Lab, The Drop Watcher, et une initiative sans précédent, née de la collaboration entre l'ambassade de France au Chili, l'Institut français du Chili et Inria Chile : une plate-forme de visualisation interactive permettant de découvrir et de consulter toutes les collaborations académico-scientifiques qui existent entre les deux pays.
En Afrique.
La 13e édition du
CARI (Conférence africaine sur l'informatique et les mathématiques appliquées) s'est tenue à Hammamet (Tunisie). Elle était précédée, pour la première fois, d'une École de Recherche CIMPA sur les « Mathématiques pour la Biologie ». Trois équipes-projets Inria étaient représentées à la conférence : Nejib Zemzemi (équipe-projet Carmen), Nicolas Champagnat (équipe-projet Tosca) et Fabien Campillo (équipe-projet MathNeuro) ont donné des cours dans le cadre de l'École CIMPA.
La revue ARIMA, née d'une collaboration scientifique Nord-Sud menée depuis plus de vingt ans dans le sillage des activités CARI, a été transférée sur la plate-forme
Episciences. Elle permet de donner un coup de projecteur sur les résultats de recherche issus de ces coopérations originales en sciences du numérique et en mathématiques appliquées.
En Asie.
2016 a aussi été l'année du renforcement des accords de cofinancement des équipes associées en Asie et des coopérations scientifiques : ont ainsi été reconduits l'accord avec le MOST (Ministry of Science and Technology) de Taïwan et celui avec le DST (Department of Science and Technology), géré en Inde par le
CEFIPRA, auquel le CNRS est aussi associé.
Inria et l'East China Normal University ont officialisé leur participation au JIRLOTS, laboratoire international ayant pour objectif de développer des méthodes et des outils pour la conception de logiciels prouvés et certifiés, et permettant de mettre en œuvre des systèmes sûrs et sécurisés.
L'institut a également conforté sa présence en Asie avec la participation d'équipes-projets Inria au
séminaire régional STIC/Bio-Asie, consacré à des thèmes aussi divers que les Green Smart Cities, les énergies renouvelables, la santé et la cybersécurité. Sur ce dernier thème, Inria a resserré ses liens scientifiques avec le Japon dans le cadre de l'année franco-japonaise de l'innovation.