En 2015, Inria a consolidé ses coopérations stratégiques à travers le monde et tissé de nouveaux partenariats avec les meilleurs acteurs internationaux des sciences du numérique, gage de son rayonnement scientifique hors de nos frontières.

2015 était pour le centre Inria Chile (Santiago du Chili) l’année de démarrage d’une nouvelle phase d’activité, plus tournée vers le transfert de technologies et de compétences.

En Amérique du Sud également, Inria s’est rapproché cette année de la Fondation Getulio Vargas (Brésil) et a organisé le premier workshop conjoint avec l’Universitad nacional autónoma de México UNAM (Mexique). Le projet européen HPC4E (High Performance Computing for Energy) a pris la suite du projet HOSCAR illustrant ainsi la nouvelle stratégie de l’institut visant à utiliser les financements européens pour soutenir nos coopérations internationales. Inria a soutenu 18 équipes associées (collaborations entre équipes Inria et instituts et universités internationaux) avec le Chili et le Brésil.

En Amérique du Nord, Inria a signé une convention avec le CIFAR (Institut Canadien de recherche avancée). L’institut a aussi organisé le 5e Workshop BIS, rassemblant des chercheurs Inria et leurs homologues et partenaires des universités de Berkeley et de Stanford. Le Joint Laboratory for Exascale Computing (JLESC), a pris la suite du Joint Laboratory for Petascale Computing (JLPC). Au total, ce sont 45 des 80 équipes associées qui sont concernées par des collaborations avec des universités américaines (37) ou canadiennes (8).

Dans le cadre du programme de chaires internationales, l’institut a pu accueillir dans ses équipes de recherche trois chercheurs étrangers : Docteur Deborah Agarwal venant de l’Université de Californie à Berkeley et du Lawrence Berkeley national laboratory (LNBL), Professeur Dennis Shasha de la New York University et Professeur José Leon de l’Université centrale du Vénézuela.

En Afrique, Inria a signé une convention renouvelant l’Inria International Lab LIRIMA (Laboratoire international de recherche en informatique et mathématiques appliquées) et mettant en place les deux premières équipes associées avec des laboratoires africains.

En Asie, Inria a préparé une convention avec East-China Normal University Shanghaï (ECNU) et conforté des partenariats avec le Japon, notamment en organisant le premier séminaire franco-japonais sur la cyber-sécurité.

En Europe, Inria s’est rapproché de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en signant un accord de collaboration, le sixième Inria International Lab, et en organisant le premier workshop EPFL-Inria. Concernant l’espace européen de la recherche, avec 7 nouvelles bourses ERC (dont 3 bourses Proof of Concept) pour les chercheurs de ses équipes-projets, l’institut montre un fort taux de succès aux appels très sélectifs de l’European Research Council. Mais l’engagement d’Inria est aussi constant dans les initiatives d’envergure telles que le partenariat public-privé européen sur la thématique Big Data en participant activement à l’association BDVA.

Au total, Inria participe aujourd’hui à 52 actions du programme Horizon 2020, avec 22 nouveaux projets retenus en 2015, dont NEXTLEAP (NeXt generation Techno-social and Legal Encryption Access and Privacy), coordonné par l’équipe Prosecco.

Par ailleurs, Inria est partenaire de la KIC EIT Health, créée en 2015, en réponse à l’appel de l’European Institute of Innovation and Technology (EIT) pour désigner une nouvelle KIC (Communauté de la Connaissance et de l’Innovation) dans le domaine de la santé et du vieillissement actif.

Enfin, les chercheurs d’Inria se sont impliqués dans les travaux du GIEC en amont des négociations de la COP 21.